Croisière au cœur du vignoble Bordelais, du 10 au 16 octobre

Une croisière rythmée par les marées

    L’estuaire de la Gironde est long de 75 km et large de 12 km à son embouchure. Il est l’estuaire commun de la Garonne et de la Dordogne qui se rejoignent au bec d’Ambès. Les marées peuvent remonter à 150 km en amont de l’embouchure de la Gironde. La rencontre de l’eau salée et de l’eau douce, chargée en sédiments de la Garonne et de la Dordogne fait floculer les particules argileuses qui forment un bouchon vaseux à l’origine de la formation de bancs de sable, de vasards et d’îles. Les étapes de la croisière sont subordonnées aux marées. Notre bateau, le Cyrano de Bergerac, 110 mètres de long ne peut naviguer qu’à marée haute. Au fil des jours nous visitons des villes et châteaux renommés par leur patrimoine riche et prestigieux et dégustons des vins réputés.

    Notre périple commence par la remontée de la Garonne jusqu'à Cadillac. Nous visitons la Bastide de Cadillac et le château du Duc d'Epernon qui est situé à l'intérieur de la Bastide. Le premier château, en bois, fut construit par Charlemagne et son neveu Roland en route pour les Pyrénées. Il s'en suit, dans l'après-midi, la visite du château de Roquetaillade. Après cette visite, au programme le Château Simon en Sauternes pour une dégustation de sa production.

    Depuis Bordeaux, nous naviguons sur la Garonne et la Gironde jusqu'à Pauillac, de là nous partons à la découverte du Médoc, les vignobles réputés de Margaux, Saint-Estèphe, Haut-Médoc envahissent notre regard. La visite du château de Desmirail nous permet de découvrir leur méthode de vinification et de déguster un margaux élaboré en ces lieux.

    Le lendemain, après une matinée de navigation commentée sur la Gironde, nous accostons à Blaye. Nous empruntons la Route de la Corniche qui longe la Dordogne, nous apercevons les carrelets, petites cabanes de pêcheurs. Un arrêt est effectué à Bourg en Gironde, cité bâtie sur un piton rocheux et entourée de remparts médiévaux.
    De retour à Blaye, nous visitons la citadelle qui offre un splendide panorama sur la Gironde, c'est l'un des trois forts avec le fort-Pâté, sur l'île du même nom, et le fort Médoc construits par Vauban. Nous pouvons admirer le magnifique lavoir construit en 1828. La maison maure qui domine le centre du village est l'objet de notre étonnement.

    Le jour suivant, après une matinée de navigation, nous découvrons Saint-Emilion, village médiéval. Une église monolithe entièrement creusée dans la roche, une église collégiale et son le cloître Saint-Emilion, des ruelles en forte pente et au pavage chaotique nommées tertres, des maisons du moyenâgeuses, un patrimoine riche et protégé. Un après-midi tranquille de navigation sur la Dordogne nous permet d'admirer les paysages des berges de la rivière, châteaux, carrelets, vignobles, ...

    Dernière matinée de navigation sur la Dordogne et la Garonne, et un après-midi d'excursion en car dans la ville de Bordeaux. Un patrimoine riche, dont le centre historique est classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2007. Le monument aux Girondins, situé sur la place des Quinconces, fut érigé de 1894 à 1902 à la mémoire des Girondins victimes de la Terreur et à la gloire de la République. La Grosse Cloche ou porte Saint James, nom gascon de Saint Jacques, est un monument du Moyen Âge, bâtie au XV^ème siècle sur les restes de la porte Saint Eloy, les pèlerins partant pour Saint Jacques de Compostelle passaient sous cette porte. Le Grand Théâtre, commande du Maréchal de Richelieu gouverneur de Guyenne et petit neveu du cardinal, est inauguré en 1780 et il est classé monument historique. Sa façade est ornée de douze statuts représentant les neuf muses et les déesses Vénus, Minerve et Junon.
La Place de la Bourse, à l'origine Place royale, est le symbole de la prospérité de la ville de Bordeaux. Les Trois Grâces, statues au centre de la place, servent de support à la campagne de sensibilisation au cancer du sein et sont enrubannées de rose. Les façades des immeubles anciens sont toutes plus richement ornées les unes que les autres, à l'origine les mascarons sont présents pour chasser le "mauvais œil".

    Une croisière, malgré une météo peu favorable, qui nous a permis de découvrir le riche patrimoine de
l'Aquitaine. Un bateau récemment mis en eau, un équipage dont l'efficacité n'a d'égale que sa discrétion,
un chef digne d'un grand restaurant, ne pouvaient que nous apporter le bien-être attendu.

                                                                                                                                      Galerie de photos

Sortie d'automne dans le Beaufortain, le 20 septembre

    En ce 20 septembre, nous sommes 23 Aropistes à monter dans le bus pour nous rendre dans l’une des régions savoyardes: le Beaufortain. Notre première visite est l’église de Beaufort, chef lieu du canton.
    En Savoie, terre de croyance et de foi, les églises et chapelles sont encore bien présentes et bien entretenues. Elles enrichissent un patrimoine déjà somptueux. Le style baroque, fort employé dans les édifices religieux, se caractérise par l’utilisation de couleurs chaudes et vives, de personnages très expressifs qui donnent l’impression de communiquer avec les fidèles. Notre guide nous fait apprécier toutes les subtilités de cet art, tout en nous précisant certains points de la riche histoire de cette région.
    Vallée essentiellement agricole, comme les autres vallées, elle souffre de l’exode rural. C’est le pays des lacs, des barrages. Un événement important a bouleversé l’économie et le caractère ancestral de cette contrée: la construction du barrage de Roselend. C’est le plus connu des ouvrages beaufortains. Il a été mis en eau en 1960 et a englouti un village d’alpage. Le lac de retenue est de 185 millions de m³, comparativement au barrage de Génissiat, 58 millions de m³. Les paysans ne cherchèrent pas à s’opposer à tout prix au projet, mais ils ont préféré négocier et obtenir des aides. Les fonds communs ont aidé au démarrage de la fameuse coopérative laitière de Beaufort. Le "Beaufort", fromage de grande réputation est fabriqué à partir du lait des vaches de race tarine, abondance et montbéliarde. Un règlement sévère assure la grande qualité de ce produit. Si au début quelques agriculteurs adhéraient à ce concept de qualité, actuellement nombreux sont les éleveurs qui livrent leur lait à la coopérative.
    Quelques chiffres: fabrication de 30000 meules de beaufort chaque année,
                                 30 caves d’affinage,
                                1^èr producteur de beaufort (¼ de la production totale).
  
C’est le prince des fromages et le fromage des princes.

     Le repas est servi dans le chalet d’alpage de Plan-Mya à 1800 mètres d'altitude, où nous avons
dégusté un farcement succulent et original, recette traditionnelle de la vallée de l'Arve.
    Journée bien remplie, que tous nous avons appréciée.
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Goûter des Rois, le 17 janvier

    Tradition oblige, le 17 janvier 2013 la galette des Rois est partagée entre les Aropistes présents à la Maison de l’agriculture. Ce jeudi après-midi, comme à l’accoutumé est conviviale et permet de se retrouver dans la bonne humeur. Les galettes, brioches, à la frangipane ou à la pomme, ont été savourées par tous. Le reine et le roi se sont empressés de se faire connaître, Alice, épouse de Louis notre roi 2012 et Gilbert furent couronnés et félicités par Jo, notre président.